Pour chaque site, une étude d'impact établit un bilan radioécologique à partir de son état initial : le point zéro. Il servira de référence tout au long de l'exploitation. Alors que plus de cinquante réacteurs nucléaires ont été mis en service depuis la fin des années 1970, aucun effet notable n'a été constaté sur l'environnement. De plus, les centrales nucléaires ne génèrent pas de gaz polluant, notamment de dioxyde de carbone ce qui explique la faible pollution atmosphérique française. Ceci n'empêche pas la production d'effluents qui sont de deux types :
- les rejets gazeux qui sont des gaz rares produits lors de la fission, traité et rejetés dans l'atmosphère après autorisation.

- les rejets liquides issus des différents circuits, traités et rejetés en Moselle. Ils sont à Cattenum inférieures de 1% aux normes.

 

Bien que ces taux soient faibles, la radioactivité est controlée dans un périmètre de 6 kilomètres autour de la centrale. Ces controles révèlent une augmentation annuelle de la radioactivité de 1 miliRem. Par comparaison, une radio dentaire équivaut à 20 miliRem et sur le secteur de Thionville, la population reçoit une dose annuelle de 200 à 250 miliRem, cela étant du à la composition du sol. Mais d'autres pollutions existent, pour pouvoir être utilisé dans les circuits de la centrale, l'eau du fleuve doit subir différents traitements physico-chimiques. Ces traitements donnant lieu à des rejets, sont surveillés. S'ajoute à cela une pollution thermique du au réchauffement de l'eau qui est rejetée dans la rivière et une perte d'ensoleillement de 5% dans un rayon de 2 kilomètres et de 2% dans un rayon de 5 kilomètres du au panache de vapeur des tours de refroidissement.

Autre problème, le stockage que nous avons abordé précédemment.